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L'art qui réflechit

11 mai 2021

Conclusion

Suivre l'actualité de l'art permet de s'informer, se distraire, se cultiver, se faire une opinion et une interprétation; par la quotidienneté et la curiosité on se rapproche un peu plus de la compréhension du monde qui nous entoure et sa diversité artistique et culturelle.

La place de l'art dans notre société par sa compréhension prend soudain une plus grande importance, même si cela reste plutôt vague pour la majorité des gens, l'utilité de l'art se limite au tourisme, au développement personnel, à la décoration, aux loisirs et au divertissement, pour les politiciens, il semble être davantage un outil de propagande ou de séduction qu'il faut bien contrôler.

Pourtant, sa véritable mission est toute autre. L’Art est essentiel à la santé de la société, son rôle est de proposer au spectateur un portrait de sa société, de sa réalité, afin que celui-ci puisse développer une conscience de sa propre condition et des multiples réalités de son environnement. L’artiste n'a pas à proposer de réponse, parce qu'alors son travail deviendrait propagande. Son rôle est plutôt de poser des questions, d'interroger le spectateur.

l'art est subversif parce qu'il nous amène à remettre en question notre compréhension de la réalité. S'il est parfois politique au détriment des gens de pouvoir, il peut-être aussi beaucoup plus. L'Art interroge le spectateur dans tous ses rapports avec l’univers, il est amené à se remettre en question, à revoir ses pris pour acquis et peut initier les changements et les ajustements nécessaires pour la continuité de la société.

Chaque artiste est une éponge qui s'imbibe de son environnement, il évolue donc au gré de ses expériences personnelles, des événements et des changements sociaux. L’individu, dans sa société, vie le nez collé sur son quotidien, l’artiste perçoit au delà de ce quotidien. L'art offre donc à la société le recul nécessaire pour conforter ou corriger ses valeurs, ses choix et ses actions.

L'art fait avancer la société par ses remises en questions infinis, sa place dans le monde est donc indispensable à nos vies et aux vies futures.

 

Eslem Grandsire

 

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11 mai 2021

Décès d'Elie Broad le collectioneur

L’homme d’affaires et mécène Elie Broad est décédé le 30 avril à 87 ans des suites d’une longue maladie. Depuis longtemps présent dans le classement de Fortunes 500, référençant les 500 entreprises américaines les plus prospères, c’était aussi l'un des plus grand collectioneur d'art.

Né en 1933 à New York de parents lituaniens immigrés, l’un peintre en bâtiment, l’autre couturière, Eli Broad est l’exemple parfait du rêve américain. Devenu à 20 ans le plus jeune expert-comptable certifié du Michigan, record qui ne sera battu qu’en 2010, il construit progressivement un empire. Il fait fortune dans l’immobilier puis dans la finance en rachetant notamment la compagnie d’assurance SunLife, dont la revente en 1998 lui assure une plus-value très confortable.

En 1963, il a déménagé à Los Angeles avec sa femme, et ne tarda pas à se lancer dans la collection d'incroyables pièces d'art aux immences valeurs, avec une fortune estimée à près de 5,7 milliards d'euros, le riche homme d'affaire régnait sur la vie artistique de Los Angeles où il avait construit son musée privé simplement baptisé "The broad" en plus d'être cofondateur du Museum of Contemporary Art (MOCA) et principal donateur du Los Angeles County Museum of Art (LACMA).

En l'hommage de cette grande figure de l'art la totalité de sa riche collection d'art contemporain est exposée au public dans son musée à Los Angeles, comptant des oeuvres de Jean-Michel Basquiat, Mark Bradford, Jasper Johns, Jeff Koons, Barbara Kruger, Yayoi Kusama, Kerry James Marshall, Julie Mehretu, Takashi Murakami et bien plus encore.

 

Eslem Grandsire

11 mai 2021

Edito

Le monde de l'art n'a jamais cessé d'évoluer et de prendre diverses formes et interpretations, il tient une place importante culturellement et historiquement.

On sait aujourd’hui, avec la découverte de la grotte Chauvet, que l’art figuratif a débuté il y a au moins 35 000 ans. L’homme est artiste depuis ses plus lointaines origines et nos ancêtres Homo erectus, habilis, ergaster, etc peut-être même les Australopithèques, avaient des pulsions artistiques et semblaient savoir jouer avec les formes, les matières et les couleurs.

La technique progresse, les styles varient, l'art ne se limite pas à un seul et unique schéma de construction, il n'existe pas de marché homogène dans ce domaine. Chaques jours les artistes innovent et créent, explorant le large spectre de l'imaginaire et du réalisme ils arrievnt à representer le monde à leur manière.

L'art relève de ce que l'on a défini comme la liberté d'expression, c'est pourquoi l'art est soumis à des barrières éthiques et cultuelles, l'importance de ces barrières prend son sens car il y a aujoud'hui des thèmes difficilement abordables et même dans l'art. C'est pourquoi l'art fait tant polimique sur certains sujet, on se doit de respecter le point de vue, les croyances, les origines etc de chacuns tout en gardant la patte artistique et savoir provoquer de la bonne manière. Tous les jours, toutes les heures une oeuvres, un artiste, un évènement peut faire parler que ce soit en bonne ou mauvaise critique, c'est pourquoi il est important de se pencher sur l'art au quotidien et son actualité qui reflète sa tournure au cours du temps.

Dans ce blog nous verrons donc l'actualité de l'art d'aujourd'hui car on se demande quelle est sa place dans notre société ?

 

Eslem Grandsire

11 mai 2021

Interpol face au vol d'oeuvres !

Interpol, la fameuse organistaion nationale de police criminelle réunissant 194 pays membres vient de lancer une application pour identifier les oeuvres volées. L'application pour smartphone s'appuie sur une base de données comptant près de 52 000 oeuvres d'art disparues.

Associant cette base de données, un logiciel de reconnaissance d’image et un moteur de recherche, ID-Art, de son nom, vient s’ajouter aux autres sites référençant les objets volés comme  Art Loss Register par exemple. Grâce à cette application, tout un chacun peut vérifier si l’œuvre qu’il s’apprête à acheter est le fruit d’un larcin.

L’application permet d’identifier une œuvre, soit en la prenant en photo soit usant de termes descriptifs pour la retrouver dans une banque d’images, mais aussi de documenter, pour un particulier, les œuvres en sa possession et ainsi anticiper les conséquences d’un éventuel cambriolage. Plus les œuvres sont référencées dans l’application, plus elles sont susceptibles d’être identifiées, et donc, retrouvées. ID-Art permet aussi de signaler les lieux culturels en danger, à savoir les zones de guerres ou les sites endommagés, et ainsi référencer les lieux.

 L’application fournit également un formulaire type permettant aux utilisateurs de répertorier les objets d’art qui sont en leur possession ou dont ils sont dépositaires, ainsi que les sites culturels. Ce formulaire type vise à faciliter les signalements auprès des services chargés de l’application de la loi en cas de vol.

Interpol propose cette application afin de contribuer au respect des mesures de diligence requise visées à l’article 4 de la Convention d’Unidroit sur les biens culturels volés ou illicitement exportés (1995). Cependant, cela ne doit en aucun cas être considéré comme suffisant à répondre aux exigences prévues à cet égard par la Convention ou toute autre loi nationale pertinente.

L’application possède quatre fonctionnalités principales, que les utilisateurs peuvent consulter et utiliser conformément aux conditions générales :

- La fonctionnalité de recherche permet aux utilisateurs de voir les objets déclarés dans la base de données d’interpol sur les œuvres d’art volées.

- La sauvegarde de l'historique

- L'inventaire standardisé

- La fonction de signalement

Voila une avancé dans la lutte contre le crime culturel et artistique, l'application est une innovation technologique qui servira au monde de l'art.

 

Eslem Grandsire

27 avril 2021

Photographie : Les rencontres d'Arles 2021 ??

Les Rencontres dArles sont un festival estival annuel de photographie, fondé en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l'écrivain Michel Tournier et l'historien Jean-Maurice Rouquette.

Les Rencontres d’Arles comptent bien se tenir cet été, quoi qu’il arrive. Après l’annulation de l’édition 2020 du plus vieux festival de photographie, son directeur, Christophe Wiesner, doit annoncer son programme le 15 avril. Le premier de son mandat, placé sous le signe des contraintes et des incertitudes liées à l’avancée de la pandémie. « C’est une année de transition, explique-t-il. L’essentiel, c’est de présenter quelque chose de réalisable. » Plusieurs lieux d’exposition habituels ont été écartés car trop étroits et impossibles à aménager, et la majorité des expositions seront concentrées dans le centre-ville – outre celles prévues à l’Ecole nationale supérieure de la photographie (ENSP) et à la Fondation Luma, ce grand complexe artistique de la mécène Maja Hoffmann qui fêtera son inauguration complète le 26 juin.

L’équipe du festival a travaillé avec les pouvoirs publics pour organiser les flux dans les salles, en comptant 1 visiteur pour 10 mètres carrés. Pour éviter les queues, un système de préréservation doit être mis en place pour tout l’été. La semaine professionnelle, qui rassemble jusqu’à 19 000 visiteurs début juillet, a été modifiée, avec des événements organisés à distance. Les traditionnelles soirées au Théâtre antique sont prévues avec des jauges réduites.

Le festival a aussi étiré ses dates, du 4 juillet au 26 septembre. Le directeur a enfin prévu quelques expositions en extérieur, dont certaines pour la première fois dans le jardin d’été, près du théâtre antique. « On ne fait pas juste des affiches, on a voulu trouver des projets qui aient un sens dans ces lieux », précise le directeur, conscient que l’espace public offrira aussi une consolation aux visiteurs si une nouvelle vague forçait les lieux artistiques à refermer. Aussi, il a intégré dans son programme la moitié des expositions de l’an passé et adapté les lieux aux contraintes de la pandémie.

Les Rencontres d'Arles auront bien lieu en 2021, au grand bonheur des artistes et spectateurs, mais dans des conditions strictes à respecter évidemment.

 

Eslem Grandsire

sources :

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj0n5qnuJ7wAhWUasAKHQlkAdkQFjAAegQIAhAE&url=https%3A%2F%2Fwww.rencontres-arles.com%2F&usg=AOvVaw1iZEL0drWfCG4Ne6JpgRIN

https://www.google.com/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=&cad=rja&uact=8&ved=2ahUKEwj0n5qnuJ7wAhWUasAKHQlkAdkQFjAHegQIChAD&url=https%3A%2F%2Ffr.wikipedia.org%2Fwiki%2FRencontres_de_la_photographie_d%2527Arles&usg=AOvVaw2a_vDi0OE3cFXoCJ8ePwoF

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26 avril 2021

Le Grand Musée Egyptien

Le Caire, connu pour ses pyramide et le sphinx de Gizeh va bieentôt inaugurer le très attendu Grand Musée Egyptien (GEM) d'ici l'été prochain. Entièrement consacré à l’antiquité égyptienne, dont les travaux de construction, débutés en 2012, sont en cours d’achèvement.   

Conçu en 2003 par le cabinet d’architectes Heneghan Peng au terme d’un concours international ayant attiré 1 557 participants de 83 pays, le GEM, situé sur le plateau de Gizeh à deux kilomètres de la septième merveille du monde, s’étend sur 490 000 mètres carrés dont plus de la moitié sont des espaces extérieurs (parcs, jardins, fontaines). Des dimensions hors normes qui en font le plus grand musée jamais consacré à une seule civilisation.

Le projet du musée naît dans les années 1990, inspiré par le ministre de la Culture Farouk Hosni, le responsable des Antiquités égyptiennes Zahi Hawass et la Première dame Suzanne Moubarak. Un décret présidentiel officialise le projet en 1992. Un concours d'architecture placé sous l'égide de l'UNESCO.

En mars 2014, le ministre de l'« Égypte Antique », Mohammed Ibrahim Ali, a confirmé la finalisation des travaux du nouveau musée dont l'inauguration est prévue pour août 2015. Le ministre espère ainsi remonter l'attrait touristique du pays, actuellement au plus bas. Le projet aura coûté cinq milliards de livres égyptiennes, sachant que le gouvernement japonais a financé une grande partie du projet sous forme de prêt devant être remboursé dans les dix ans de l’inauguration.

Pourtant en juin 2017, seulement deux parties du musée sont achevées : le bâtiment administratif et celui qui protège les cinq réserves et les dix-sept laboratoires.

Un incendie se déclare au Grand Musée égyptien le 29 avril 2018.Aucune victime n'est à déplorer mais la fin du projet s'éloigne.

En novembre 2018, selon Tarek Tawfik, directeur du Grand Musée égyptien, l'ouverture totale est reportée en 2021 suite à l'épidémie de Covid-19, après nombreuses peripéties, l'ouverture du GEM se fait attendre.

 

Eslem Grandsire .

20 avril 2021

Scandale ou malentendu !?

En Corée du Sud, un couple vandalise par erreur un oeuvre à 400 000€ appartenant à Jon One. 

Pensant apporter leur contribution à une œuvre d'art coopérative, un couple de jeunes coréens s'est saisi des pinceaux installés devant la toile de Jon One dans une galerie d'art de Séoul. Les pinceaux et la peinture faisaient pourtant partie intégrante de l'œuvre et ne constituaient en aucun cas une invitation.

Un petit cartel explicatif à côté d’une œuvre d’art n’est jamais de trop. C’est ce qu’a prouvé l’événement survenu dans une galerie d'art de Séoul le 2 avril dernier. Alors que la galerie exposait Untitled, une œuvre du Street Artiste franco-étasunien Jon One, un couple de jeunes coréens a peint trois formes à la peinture verte en plein milieu de l’œuvre, pensant que les pinceaux et la peinture disposés devant les y invitaient. Rapidement identifiés grâce aux caméras de surveillance, ils ont dû expliquer ce malentendu à la police, qui envisageait la possibilité d’un acte de vandalisme sur cette toile à 400 000 €.

Expliquant que l’installation d’ustensiles de peinture, l’absence de cadre et la technique « dripping » (en laissant couler, goutter ou en projetant de la peinture), les avait induits en erreur, le couple a marqué au sens propre l’œuvre de Jon One. Pensant n’avoir rien à se reprocher, les jeunes adultes étaient tranquillement rentrés chez eux, sans imaginer un instant terminer leur journée au poste de police. Kang Wook, le directeur du Seoul Arts Center, la galerie en question, s’est montré compréhensif avec ces « vandales malgré eux ». 

Dans un post Instagram, l’artiste s’est, quant à lui, offusqué de la dégradation de sa toile de 7 mètres sur 2, qualifiant l’incident de « scandale », avant de se raviser. Des discussions sont en cours entre la galerie et Jon One sur la marche à suivre pour amenuiser les dégâts autant que faire se peut, alors que l’artiste a déjà fait savoir qu’il souhaitait que son œuvre soit restaurée. Il est très probable que le couple responsable de la dégradation doive payer la somme nécessaire à la restauration, même si la question s’avère plus complexe que cela selon Kang Wook. En attendant, des indications ont été ajoutées pour éviter toute confusion, notamment un panneau « Ne pas toucher » et un cordon de sécurité, qui devraient dissuader les visiteurs les plus audacieux.

 

Eslem Grandsire

20 avril 2021

Les fresques urbaines en danger

Une nouvelle technique emerge pour enlever les tags sur les fresques urbaines, un gel, inventé par un chimiste italien pour nettoyer rapidement et simplement un tags sur un graffiti.

Certains ne comprennent pas la difference entre un tag et un graffiti, contrairement au graffiti, les tags sont des signature faites d'une ligne, dans le but de marquer son territoire, laisser une trace ou autre. Tandis que le graffiti est censé être plus esthetique, des écritures colorées avec differentes caligraphies, des dessins, portraits etc...

Le graffiti qui forme des fresques incroyables et gigantesques parfois, est apprécié par la plupart, cependant ces fresques urbaines sont déteriorées par des tags, malheureusement des personnes signent par dessus ces oeuvres et les enlaidissent.

Plus exposées au vandalisme que les œuvres conservées dans les musées, c'est pourquoi ces fresques urbaines peuvent parfois nécessiter une restauration. Or, parvenir à nettoyer tags recouvrant tout ou partie d’une œuvre sans l’abîmer s’avère un véritable casse-tête. La récente découverte de Michele Baglioni, chimiste à l’université de Florence, pourrait changer la donne.

Lui et ses collègues sont parvenus à créer un hydrogel capable de nettoyer une couche de graffiti sans altérer la peinture réalisée au-dessous. Même si les deux dessins utilisent le même type de peinture, seule la couche supérieure est nettoyée, permettant donc de conserver l’œuvre initiale. 

En faisant gonfler la peinture sur laquelle il est appliqué, le gel va permettre de procéder à un nettoyage sélectif en surface, sans toucher aux couches inférieures. En quelques minutes seulement, le dessin initial est débarrassé de ce qui le recouvrait. 

De plus, la texture de ce gel est composée de telle sorte que son utilisation ne laisse pas de résidus sur la surface nettoyée. Un avantage indéniable qui, s’il est adapté à différentes surfaces et pigments, pourrait s’avérer très utile aux autres types d’œuvres nécessitant une restauration. Une découverte dans le monde de l'art.
 

Eslem Grandsire

20 avril 2021

Italie : L'accès à la culture reprend

Face à la situation sanitaire, l'Italie a décidé de rouvrir tous ses lieux de culuture à partir du 26 avril.

Les musée et salles de spectacle pourront rouvrir le 26 avril tandis que les foires sont autorisées à compter du 1er juillet. Le monde de la culture italien, au bord de l’asphyxie depuis plusieurs mois, peut enfin pousser un soupir de soulagement. L’un des secteurs les plus durement frappés par les mesures de restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la pandémie de Covid-19 se félicite de leur assouplissement. Le président du conseil a annoncé un calendrier pour une réouverture progressive des activités économiques et culturelles à partir du 26 avril prochain. 

C’est un bel événement à Rome et dans toute l'Italie. Des musées à l'exemple de la chapelle Sixtine rouvrent leurs portes. Voilà 90 jours que les musées du Vatican étaient fermés. Pour autant, les organisateurs ne s’attendent pas à une fréquentation maximum. D’abord, il faudra réserver. À Florence, où la Galerie des Offices a ouvert depuis dix jours maintenant, la fréquentation est de l’ordre de 10% par rapport au flux observé avant la crise sanitaire. 

L'art pour l'Italie est un symbole de part les traces laissées par les romains et la renaissance. Le Colisée, célèbre amphithéâtre romain et site le plus visité d'Italie avant la pandémie de Covid-19 a vu revenir ses visiteurs lundi, comme de nombreux monuments du pays. À contre-courant de ses voisins européens, l'Italie a assoupli les restrictions anti-covid entrent en vigeur dans la plupart de ses régions, permettant. Après quasiment trois mois de fermeture, le Colisée peut accueillir les Italiens qui avaient réservé leur place en ligne. 

Comme le Colisée et la chapelle Sixtine la réouverture est aussi le cas de la Galerie des Offices à Florence ou du site archéologique de Pompéi près de Naples. Pour autant, la réouverture des musées reste seulement effective en semaine, afin d'éviter les concentrations de personnes.

Les Italiens restent pour autant heureux et soulagés de retrouver une partie de leur patrimoine et de leur histoire.

 

Eslem Grandsire

 

29 mars 2021

#BlackLivesMatter : L'art pour hommage

Pour rappel, le Black Lives Matter est né aux États-Unis suite à la mort de George Floyd, un Afro-américain tué par un officier de police blanc au cours de son interpellation, le 25 mai 2020 à Minneapolis. Le policier avait immobilisé l’homme en maintenant son genou sur son cou, jusqu’à l’asphyxie. Les derniers mots de George Floyd « I can’t breathe » ont été par la suite repris dans de nombreux hommages virtuels et artistiques, notamment par des Street Artistes connectés tels que le Français Ardif, qui a troqué exceptionnellement ses Mechanimals pour des poumons.

L'artiste JR a collé une immense fresque sur les murs d'un bâtiment du 10e arrondissement de Paris. Cette œuvre rend hommage à Adama Traoré et à George Floyd, deux victimes du racisme et des violences policières.

Une semaine après la manifestation du 2 juin, où plus de 20 000 personnes se sont réunies devant le Tribunal de grande instance à Paris pour dénoncer les violences policières faites aux Noirs, JR a installé une nouvelle fresque de street art en soutien au mouvement Black Lives Matter. Réalisé à l’aide des élèves de l’école de cinéma Kourtrajmé, ce collage en noir et blanc de près de 40 mètres de long est apposé sur les murs d’un bâtiment situé place Jan-Karski, dans le 10e arrondissement de la capitale.

Après ses anamorphoses dans les favelas de Rio ou sur la Pyramide du Louvre, l’artiste apporte avec cette œuvre d’actualité son soutien au mouvement Black Lives Matter, « Les vies des Noirs comptent » en français. En effet, la fresque représente deux yeux, un d’Adama Traoré et un de George Floyd, séparés par une fissure, pour rendre hommage à ces deux victimes devenues symboles de la lutte contre les violences policières faites aux Noirs.

Pour rappel, le jeune français Adama Traoré jeune est décédé lors de son interpellation en 2016 dans le Val-d’Oise, et l’Afro-américain George Floyd a été tué asphyxié par un officier de police blanc lors de son interpellation le 25 mai dernier à Minneapolis. L’inauguration de la fresque s’est faite en présence de la militante antiraciste Assa Traoré, sœur de la première victime.

JR n’est pas le seul artiste à partager son soutien au mouvement contestataire né aux États-Unis suite à la mort de George Floyd. Dernièrement, Banksy a également posté sur son compte Instagram une œuvre rendant hommage à la victime américaine de 45 ans.

Un mois après Game Changer, son dessin optimiste en soutien aux soignants, le Street Artiste Banksy a une fois de plus réagi à l’actualité à sa manière. Parmi les trois images publiées sur sa publication, on voit tout d’abord un portrait encadré d’une silhouette noire, entouré de fleurs, de bougies éteintes et d’un cierge à la flamme vacillante qui s’avère être un détail de la deuxième image, montrant que le feu du mémorial embrase l’iconique drapeau américain, avec comme arrière-plan un mur noir endeuillé recouvert de coulures de peinture, semblables à des larmes. Une énième victime qui met le feu aux poudres. Enfin, sur la troisième image, Banksy délivre un message à ses followers qui montre son engagement auprès du mouvement Black Lives Matter, « Les vies des Noirs comptent » en français.

En moins de deux jours, cette nouvelle œuvre engagée du plus connu des street artistes a récolté plus de 2,4 millions de likes.​ À l’heure où des milliers de manifestants américains, britanniques et français dénoncent dans la rue le racisme et les violences policières, l’œuvre de Banksy montre non seulement son soutien au mouvement contestataire, mais elle souligne aussi la responsabilité des Blancs dans le débat actuel. Entre se taire ou être solidaire, celui qui se joue souvent de l'art a choisi d’utiliser son influence pour soutenir la cause antiraciste.

Eslem Grandsire

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